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Monsieur

François Laurent

Corps : PR (Professeur.e des Universités)
Discipline(s) : Géographie (shs.geo)
Tutelle : MESRI (Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation)
Rattachement : Le Mans Université
Site ESO : Le Mans
Rattachement aux chantiers ESO :

Responsabilités / Titres

Espaces d'étude

HDR « Agriculture et pollution de l’eau : modélisation des processus et analyse des dynamiques territoriales », présentée le 29 novembre 2012 devant le jury composé de : G. Billen (CNRS, Sisyphe), J. Corbonnois (Univ. du Mans, ESO), C. Cudennec (Agro Campus Ouest, INRA SAS), D. Delahayes (Univ. de Caen, LETG), V. Dubreuil (Agro Campus Ouest, INRA SAS), C. Margetic (Univ. de Nantes, ESO).

Doctorat d’hydrologie (École nationale supérieure des mines de Paris) : Outils de modélisation spatiale pour la gestion intégrée des ressources en eau. Application aux Schémas d’aménagement de gestion des eaux, sous la direction de D. Graillot à l'ENSM de Saint-Etienne, 1996.

Activités 

François Laurent effectue ses recherches sur les impacts des pratiques agricoles sur l’environnement et sur la gestion des ressources naturelles dans les systèmes agricoles en lien avec les acteurs du territoire : à savoir, comment les dimensions environnementales sont prises en charge par les agriculteurs.

Il a d’abord travaillé pendant plusieurs années dans l’Ouest de la France sur les pratiques agricoles et leurs impacts sur les ressources en eau, avec des collectivités territoriales (syndicats de bassin), l’agence de l’eau et des agriculteurs. Il étudie à présent les systèmes agricoles et leurs impacts sur l’environnement en Amérique du Sud, dans deux espaces différents : la Pampa, formée de grandes prairies naturelles dans l’extrême sud du Brésil et l’Amazonie.

En Amazonie brésilienne, il travaille avec des centres de recherche français (le Cirad) et brésiliens (l’Embrapa et 5 universités) sur les dynamiques de déboisement, de l’élevage et du soja, et également sur l’agriculture familiale, les coopératives de petits producteurs et la transition agro-écologique. Il a été responsable d’un projet PREFALC avec la Colombie et le Brésil et d’un projet CAPES-COFECUB avec le sud du Brésil, également sur le thème de l'interface environnement/agriculture.

François Laurent coordonne actuellement un projet européen ERASMUS+ avec 9 universités et instituts de recherche en France, Espagne, Equateur et Brésil sur les "Innovations éducatives, sociales et technologiques pour le développement agricole durable et le coopérativisme dans les territoires ruraux de l'Amazonie équatorienne et brésilienne". 

Il oriente actuellement 2 thèses sur l'Amazonie, l'une sur l'agroforesterie et sa diffusion, l'autre sur la dynamique d'occupation du sol dans une aire protégée, 1 thèse sur les biodéchets et leurs usages agricoles au Congo et 1 thèse sur la bioéconomie circulaire en région Pays de la Loire. Il a organisé 3 colloques internationaux sur le thème des dynamiques agricoles en Amérique du Sud et participe chaque année au comité d’organisation d’un séminaire international en Amazonie sur le coopérativisme agricole et le développement territorial. Il donne des cours dans 2 universités brésiliennes. Il publie régulièrement des articles dans des revues scientifiques en anglais, portugais ou français sur ces thèmes.

Responsabilités pédagogiques - recherche

  • De à

    François Laurent est coordinateur du projet européen ERASMUS+ Capacity Building « ICOOPEB - Innovations éducatives, sociales et technologiques pour le développement agricole durable et le coopérativisme dans les territoires ruraux d'Amazonie équatorienne et brésilienne ». Partenaires :

    Équipe de 37 enseignants-chercheurs et chercheurs. 8 coopératives et associations partenaires en Amazonie. Objet : conception d’outils numériques pour l’enseignement du coopérativisme, de l’agroécologie et de la transition socio-écologique des territoires amazoniens. ICOOPEB vise à développer des pratiques pédagogiques innovantes, en favorisant l’emploi des nouvelles technologies du numérique et en rapprochant les enseignants de l’enseignement supérieur des besoins des populations amazoniennes défavorisées (amérindiens, pêcheurs artisanaux, cueilleurs de produits forestiers non-ligneux et petits agriculteurs).

    En Amazonie, du fait de leur dispersion, mais aussi de l'histoire de la colonisation de la région, les producteurs familiaux manquent d'organisation collective pour améliorer la productivité du travail, réduire sa pénibilité, commercialiser leurs produits et pour protéger l'environnement pourtant à la base de leur subsistance. Cette organisation est également nécessaire pour valoriser leurs cultures, pour améliorer les procédés de transformation des produits agricoles ou forestiers afin d’agréger de la valeur, et de commercialiser. L'essentiel de la formation dispensée dans les régions amazoniennes provient d'un socle de connaissances acquises dans des environnements standardisés, sur des productions "classiques". Les spécificités amazoniennes sont encore peu présentes. Il convient donc de renforcer les liens entre coopératives et universités et de mieux former les futurs responsables des coopératives sur les thèmes de l’agroécologie, de l’écotourisme et du tourisme communautaire, sur la gestion d’entreprises de l’ESS, et la transformation des produits tout en valorisant les connaissances des producteurs et en mobilisant les technologies modernes. L’échange de connaissances et d’expériences entre l’Équateur et le Brésil sera possible grâce à des outils de traduction automatique, ce qui soutiendra la diffusion d’innovations sociales et environnementales.

  • De à

    François Laurent est responsable du projet PREFALC « Agriculture et gestion des ressources naturelles sur la côte de la Colombie et en Amazonie brésilienne », création de cours en master dans 3 universités, équipe de 7 enseignants-chercheurs. Partenaires : au Brésil, Universidade Federal do Pará, laboratoire NUMA (Núcleo de Meio Ambiente) et en Colombie, Corporación Universidad de la Costa, Barranquilla, departamento civil y ambiental.

    Les espaces ruraux colombiens et brésiliens connaissent de profondes transformations du fait de l’expansion et de l’intensification de l’agriculture. Les ressources naturelles sont fortement sollicitées pour assurer la production de denrées, de matières premières industrielles ou d’agro-carburants dont les cours sur le marché national et mondial ont tendance à s’élever. Les populations locales vivant d’agriculture familiale, de pêche et de cueillette en forêt sont expulsées de leurs espaces sous l’effet de la spéculation foncière et de la violence. Mais face à ces processus, des actions alternatives sont porteuses d’autres modèles. Elles visent à proposer des voies de développement associant une hausse de la productivité, une amélioration des conditions de vie du plus grand nombre et une conservation des ressources naturelles. Elles sont un enjeu crucial pour les populations rurales d’agriculteurs familiaux, de pêcheurs, de cueilleurs en forêt de produits non-ligneux. Ces alternatives de développement s’appuient sur une meilleure compréhension et prise en compte des services écosystémiques pour produire en économisant des intrants et des ressources naturelles. À l’intensification sur des bases plus écologiques, s’associent des pratiques de diversification des activités pour générer de nouveaux revenus, notamment en matière d’écotourisme et de tourisme rural sur la côte caribéenne de la Colombie, et la transformation des produits bruts issus de l’agriculture ou de la forêt en aliments, produits cosmétiques ou médicinaux en Amazonie brésilienne et en Colombie. La meilleure reconnaissance de la multifonctionnalité des espaces ruraux par les acteurs publics et privés les conduit à valoriser les attributs des territoires et des savoirs locaux.

Publications

Nombre de résultats : 7

Nombre de résultats : 59

Nombre de résultats : 50


OpenAccess (texte intégral)
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François Laurent dans Hal-SHS

Actualités recherche - François Laurent

Projets de recherche

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