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From GPS tracks to human displacements: exploration of social and topographic indicators of spaces visited by children in urban areas
Sandrine Depeau, Erwan Quesseveur, Arnaud Lepetit. From GPS tracks to human displacements: exploration of social and topographic indicators of spaces visited by children in urban areas. ICC 2011 - 25th International Cartographic Conference, International Cartographic Association, Jul 2011, Paris, France. ⟨halshs-04524795⟩
Depuis quelques années, l’évolution des mobilités quotidiennes et de loisirs, le changement des métriques participant au desserrement urbain et au développement des villes, les préoccupations environnementales à l’origine de la programmation des PDU issus de la loi sur l’air de 1996, posent la question des territoires de la mobilité. Par ailleurs, les politiques actuelles en matière de requalification des espaces urbains (réduction des espaces voués à l’automobile et revitalisation des espaces verts…) et de sensibilisation citoyenne à l’environnement confirment le besoin d’approfondir les recherches en matière de mobilité à travers la métrique pédestre. Métrique pédestre qui impose une approche plus fine de la mobilité non plus sous-tendue uniquement par les lieux de destination, comme elle a été longtemps étudiée dans les enquêtes-déplacements mais sous-tendue par l’espace du déplacement lui-même. Cela suppose non seulement d’observer les déplacements dans leur dynamique spatiale et temporelle mais aussi d’appréhender le territoire dans ses qualités morphologiques, topologiques et fonctionnelles. La caractérisation spatiale des espaces de la marche en milieux urbains commence à être bien documentée. Cependant, certains territoires de mobilité restent sous-étudiés, c’est le cas des espaces de déplacement des enfants. Les recherches dans ce domaine sont encore très cloisonnées et basées sur des méthodes indirectes (type carnet de bord ou entretien), certes nécessaires mais parfois insuffisantes lorsqu’il s’agit de comprendre à quoi sont sensibles les comportements et conduites de déplacements ainsi que les conditions de l’évolution de mobilité au cours de l’enfance. Pour autant, les travaux inscrits dans le paradigme des mobilités, compte tenu des enjeux de société et des injonctions de durabilité se développent aujourd’hui largement. Ils mobilisent une palette méthodologique aussi diversifiée qu’abondante, le plus classiquement basée sur des techniques de recueil indirecte. Mode indirect qui, du fait de filtres imposés par la parole et la mémoire passe à côté d’un ensemble de données fines et néglige les aspects de dynamique temporelle des comportements des individus au cours de leurs déplacements. Parmi les techniques possibles de collecte de données, émergent depuis quelques années les technologies mobiles ou méthodes dites passives de type GPS, essentiellement sur le plan international et de manière plus discrète sur le plan national. Tout du moins, le recours aux méthodes dites passives de recueil de données par GPS demeure encore sur le plan national (dans le champ des mobilités spatiales), une technique de collecte des activités géolocalisées utilisées et observées en temps réel; de plus, toujours sur la plan national, les recherches relatives à la compréhension des déplacements, exploitent non seulement peu en différé la chaîne dynamique des données, mais également peu la dimension temporelle et les caractéristiques fines du contexte. A l’opposé, sur le plan international, et plus spécifiquement dans le champ des mobilités ou des transports, les méthodes dites passives d’enregistrement de données (type GPS), et plus largement celles développées depuis les cinq dernières années commencent à montrer la palette d’objectifs visés de l’usage de ces méthodes : notons alors à l’appui de quelques études sélectionnées, l’intérêt de ces méthodes dans l’observation fine et répétée non seulement des patterns de déplacements (Bierlaire & Frejinger , 2008), mais également dans les patterns de comportements (Millonig & al., 2009 ; Asakura, 2007, etc.) rythmes temporels des activités quotidiennes (Forrest & Pearson, 2005) ainsi que des différences spatiales (Ahas, & al. ; 2010). Les études au plan international permettent également d’approfondir, outre les difficultés techniques rencontrées au fil des générations de modules GPS utilisés dans les enquêtes (Chen & al., 2010 ; Stopher & al., 2008), les questions déontologiques relatives à l’acceptabilité, la fidélité des données, etc. (Stopher & al., 2008 ; Christophe & al.., 2010). Questions déontologiques qui nous ramènent aux conditions sociales d’utilisation du module GPS et à leurs gains, notamment avec les enfants (Legendre & al., 2005 ; Depeau, 2007, 2009). Depuis, quelques années, se développent des travaux exploratoires au sein de l’unité sur les questions de caractérisation de contexte formalisé à partir de données fines recueillies par GPS. L’objectif consiste à observer et rechercher des indicateurs spatiaux de caractérisation de contexte de la marche à pied. Pour cela, un ensemble de données spatio-temporelles produites au cours de déplacements en milieux urbains (à Chantepie, dans la couronne rennaise) a été recueilli, après l’accord des parents, auprès d’enfants âgés en moyenne de 9,5 ans (médiane = 9 ; écart-type = 1 ,62). Un module GPS remis aux enfants par l’intermédiaire des familles a permis la collecte des données de mobilité sur une période de 48 heures, à l’issue de laquelle, ils ont tous été interrogés par entretien semi-directif. Les résultats seront discutés dans deux perspectives. Une première orientation permettra d’exposer les procédures de traitement spatial et temporel du séquençage des traces et les limites ou difficultés qu’il suppose. Une seconde orientation sera l’occasion de décrire et de discuter des construction, production et analyse d’indicateurs morphologiques, sociaux et micro-topographiques de qualification du contexte de la marche, tels que : « imprégnation verte » (type densité végétale), « potentiel d’animation sociale » et « rupture de sécurité » (rupture réduisant potentiellement la sécurité routière) des espaces de déplacement.
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