- Arnaud Lepetit , Anne Ouallet
- Arnaud Lepetit , Anne Ouallet
- Sandrine Depeau , Colin Kerouanton , Arnaud Lepetit , Boris Mericskay
- Sandrine Depeau , Hélène Bailleul , Benoît Feildel , Colin Kerouanton , Arnaud Lepetit , Boris Mericskay
- Facourou Marega
- Momar Diongue
Arnaud Lepetit
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Les marqueurs religieux dans l’espace public urbain au Sénégal
Arnaud Lepetit, Facourou Marega, Momar Diongue, Anne Ouallet. Les marqueurs religieux dans l’espace public urbain au Sénégal. Sacrés paysages ! Marquer le religieux en ville, Société Française d'Histoire Urbaine, Mar 2024, Arras, France. ⟨halshs-04517449⟩
La communication présente un essai de typologie des marqueurs religieux dans la ville sénégalaise. En Afrique de l’Ouest, la religion reste un fait majeur de société. Elle intéresse les géographes notamment parce qu’elle participe à la production, à la structuration, à l’animation et à la gouvernance des espaces urbains. Depuis 2019, des chercheur.es des laboratoires ESO (Université Rennes 2) et LaboGEHU (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) se sont associé.es pour interroger le fait religieux dans les villes sénégalaises. Au Sénégal, le fait religieux est d’abord englobant avec un Islam prédominant qui concerne autour de 90 % de la population. Mais il est également singulier car marqué par une très forte structuration en confréries soufies (Mouridiyya, Tijaniyya, Layeniyya et Qadiriyya). Pour expliquer cette singularité, nous revenons sur l'histoire de la diffusion de l'Islam en Afrique de l'Ouest, jusqu'à son ancrage dans l'espace sénégambien. La contemporanéité des guides fondateurs au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle est détaillée en tant que "clé de voûte" de le structuration religieuse au Sénégal. Aujourd'hui, le fait religieux se traduit notamment par une très forte présence de marqueurs dans l’espace public. Nous exposons la grande variété de ces marqueurs à partir d’une typologie détaillant leur diversité morphologique, fonctionnelle, confessionnelle, etc. Cette typologie est ensuite illustrée en mobilisant l’exemple de la ville patrimoniale de Rufisque qui a été l’objet d’une vaste collecte des marqueurs spatiaux religieux présents sur son territoire. En effet, l’équipe de recherche a investigué largement le territoire rufisquois dans le but de géoréférencer et décrire les marqueurs observés. En cartographiant des formes d’appropriation spatiale et de visibilisation, en interrogeant les dynamiques d’implantation confrérique, l’objectif de cette recherche est de donner de nouvelles clés de lecture et d’explication de la production urbaine.