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Territoires et trajectoires de développement : les dynamiques relationnelles comme clé d'analyse renouvelée
Dans un contexte de concurrence accrue entre les territoires, le développement territorial et la mise en réseau sont édifiés comme des enjeux majeurs à de nombreuses échelles politiques et administratives. À ce titre, le colloque questionne l’inscription spatiale des dynamiques relationnelles et leurs rôles dans les trajectoires des territoires. La diversité des acteurs qui prennent part au développement interpelle les modes de gouvernance. La société civile et les structures de l’économie sociale et solidaire jouent notamment un rôle croissant dans le développement des territoires, à travers leurs initiatives citoyennes. Alors que les partenariats entre les différents acteurs sont largement plébiscités dans le discours public, quels rôles jouent les dynamiques relationnelles dans l’émergence des processus de développement territorial et, en particulier, dans ceux propres aux innovations sociales ?
Le développement territorial, sa gouvernance et les dynamiques relationnelles qui le composent connaissent un intérêt croissant dans le champ politique et scientifique. Dans un contexte de concurrence accrue entre les territoires, il est édifié comme enjeu majeur à de nombreuses échelles politiques et administratives (Baudelle et al., 2011). Si le développement a longtemps exclusivement été associé aux activités productives et à leur contribution à la croissance, le concept de développement territorial intègre des dimensions sociales et environnementales (Moulaert & Nussbaumer, 2008 ; Torre, 2015). Selon les échelles et les contextes territoriaux, la transcription politique et concrète de cette approche systémique et transversale constitue encore un enjeu. Pour autant, la reconnaissance de la multidimensionnalité du développement met en exergue la diversité des acteurs qui y prennent part et questionnent les modes de gouvernance. Ainsi, la société civile et les structures de l’économie sociale et solidaire participent à ces questionnements et jouent, à travers les nombreuses initiatives citoyennes qu’elles portent, un rôle croissant dans le développement des territoires (Pirotte, 2018 ; Billaudeau & Dewynter, 2015). Alors que les partenariats et la mise en réseau de ces différents acteurs sont largement plébiscités dans le discours public, quels rôles jouent les dynamiques relationnelles dans l’émergence des processus de développement territorial et, en particulier, dans ceux propres aux innovations sociales ? Comment ces dynamiques, qu’elles prennent la forme de coopérations ou de conflits, s’inscrivent-elles dans l’espace et au-delà contribuent-elles à faire territoire ?
Le développement territorial, héritier des travaux en développement régional, mais aussi de ceux sur la théorie de la dépendance, porte une transformation conceptuelle forte dans le champ du développement (Lafontaine, 2005). À distance de toute conception téléologique, il ne s’agit plus de postuler d’une convergence des sociétés vers une finalité tout ou en partie prédéfinie. Les trajectoires de développement des territoires sont avant tout considérées au regard de finalités autodéterminées par des acteurs humains, dans un contexte territorial donné (caractérisé par des dynamiques spatiales, temporelles, culturelles, politiques, sociales, environnementales, économiques, etc.)(Torre, 2018). Dès lors, il s’agit moins, pour le champ scientifique, de construire des modèles de développement que de penser des méthodes et des grilles d’analyse susceptibles de saisir les témoins et signaux, parfois ténus, d’inflexions des trajectoires de développement des territoires. Dans cette perspective, les territoires sont compris comme des construits sociaux dynamiques qui prennent sens à des échelles multiples, parfois discontinues, mais toujours interdépendantes (Ripoll & Veschambre, 2005).
Dans la perspective constructiviste de la ressource territoriale (Colletis & Pecqueur, 2005) comme dans la logique sociale du développement centrée sur les besoins des communautés, les interactions entre les acteurs sont identifiées comme des facteurs déterminants des processus de développement (Fortin et al., 2016). La coordination et la confrontation de leurs stratégies constituent des enjeux majeurs dans la territorialisation des projets de développement (Pierre & Bioteau, 2017). L’analyse des interactions entre les acteurs ainsi que des relations qui se tissent et se détissent entre eux constitue dès lors une riche clé de lecture des processus de développement. Si questionner l’inscription territoriale des proximités, du capital social (Loudiyi et al., 2014) ou des réseaux d’acteurs permet de saisir plus finement les stratégies déployées par les acteurs, dans quelles mesures ces dynamiques relationnelles constituent-elles des témoins ou des indicateurs des inflexions des trajectoires de développement des territoires ? Ce questionnement invite à repenser les grilles d’analyse mobilisées dans le champ politique et scientifique, pour identifier et penser les processus de développement territorial. Cela nous conduit aussi à clarifier l’actualité de la question dans la recherche en sciences sociales.
1 - Interactions sociales et dynamiques relationnelles dans la fabrique du territoire
Souvent encore la construction territoriale est abordée au travers les acteurs économiques qui le constituent et la façon dont ils se coordonnent (Grosjean & Crevoisier, 2003). L'approche par l'espace et/ou par le lien social permet d'appréhender des enjeux multiscalaires (Di Méo, 1998). Les concepts liés au territoire se sont vus démultipliés et complémentaires, d’une part à travers le processus de territorialisation et d’autre part via le principe de territorialité (Vanier, 2009). Par ailleurs l’articulation des analyses portant sur la construction de territoire peut également prendre essences dans le champ de la sociologie constructiviste. Les différents courants théoriques de l’interaction sociale ont mis en lumière son importance dans la fabrique de l’identité sociale (Becker, 1985). En ce sens, les apports de la sociologie interactionniste peuvent être considérés comme complémentaires aux approches de jeux d’acteurs et d’acteurs multi-casquettes (Gumuchian, 2003). Au sein du système sociétal, les interactions sociales sont dynamiques et forment un ensemble de pratiques et d’actions individuelles organisatrices de et organisées par le territoire.
En considérant le territoire comme multidimensionnel, dans lequel des individus agissent, interagissent ou bien restent passifs nous pouvons questionner l’articulation qui s’opère entre les acteurs, leurs interactions et les territoires. Cette complexification soulève également la question des moyens, quels outils conceptuels méthodologiques permettent de se saisir des enjeux territoriaux ? Bien que l’étude des interactions sociales associée au territoire s’est développée, encore peu d'entre elles abordent les dynamiques relationnelles de manière qualitative par et pour un territoire. L’objectif de cet axe a pour réflexion centrale la question de l’analyse des interactions entre les acteurs comme une clé de lecture des processus de développement et de fabrication territoriale. Dans quelles mesures l’analyse des dimensions relationnelles favorise la compréhension de la construction territoriale ? Comment les spécificités territoriales peuvent-elles être intégrées dans les modèles d’analyse ? Comment l’exemple et le modèle peuvent-ils s’associer dans l’analyse des dynamiques relationnelles ?
2 - Conflits, solidarités et non-relations dans les trajectoires de développement
Dans le contexte des crises sanitaires, environnementales et financières contemporaines et dans un contexte général de désengagement des pouvoirs publics, les solidarités locales sont régulièrement mises en avant et pourtant mises à mal. Elles constituent effectivement parfois, un dernier filet de sécurité pour les habitants et pour les acteurs économiques. Les habitudes de coopération qu’elles induisent (Michel, 2018) et qui permettent aux territoires de s’adapter et de résister sont mises en exergue dans la littérature académique. Cette logique est également de mise à l’échelle des territoires politiques, pour qui coopérations et partenariats semblent s’imposer comme seule solution face à la globalisation et l’accroissement de la concurrence interterritoriale. Les formes de dépendance et de solidarités entre les différents types d’espaces constituent aujourd’hui des enjeux majeurs, que ce soit entre espaces urbains, ruraux, et périurbains, entre métropoles et petites villes ou encore pour les milieux insulaires ou les espaces-ressources (Talandier & Davezies, 2009). Dans la même perspective, les démarches participatives, érigées en programme politique à des échelles politiques variées, appellent à la prise en compte de l’avis du plus grand nombre pour tendre vers une plus grande acceptabilité sociale des projets, fantasmés comme de nouveaux biens communs. Cette recherche du consensus et du partenariat est, paradoxalement, concomitante à un accroissement de la visibilité (et du nombre ?) des conflits relatifs à l’usage et au partage de l’espace et des ressources (Grannec et al., 2017). À l’échelle des quartiers comme à celle des États, au-delà des luttes transversales de classes ou identitaires, ce sont des champs des possibles, des finalités vers lesquelles tendre qui s’affrontent et se négocient dans ces conflits territoriaux.
Cet axe vise à questionner l’inscription territoriale des coopérations et des conflits ainsi que leur rôle dans les trajectoires de développement des territoires. À quelles échelles spatiales s’inscrivent ces jeux d’acteurs ? Dans quelles mesures sont-ils impactés par les logiques réticulaires, en apparence aterritoriales ? Dans un mouvement contraire, dans quelles mesures les conflits et coopérations territorialisés transforment-ils également les réseaux d’acteurs multiscalaires qui organisent une partie de la vie sociale et économique contemporaine ? Cet axe du colloque invite également à interroger les postulats théoriques qui ont conduit aujourd’hui à l’apologie de la coopération et des partenariats en matière de développement territorial. Dans ce contexte, quelles places tiennent les conflits dans les trajectoires de développement ? Quelles postures sont déployées par les pouvoirs publics face à ceux-ci et dans quelles mesures peuvent-ils être constructifs ? Sans opposer ces deux modalités relationnelles, il s’agit également de questionner l’absence de relation et ces enjeux en termes de développement territorial. Si l’image du filet et de ses mailles semble à propos pour évoquer les solidarités, elle implique certes des fils tissés entre eux, mais également des vides . Dans quelles mesures les solidarités engendrent-elles également des processus d’évitement ou d’exclusion ? Comment ces formes de ruptures, de mise à distance sociale se traduisent-elles dans l’espace et dans quelles mesures impactent-elles les trajectoires de développement des territoires ? Par ailleurs quels outils conceptuels et méthodologiques permettent de saisir ces, parfois évidentes, mais très souvent silencieuses et discrètes, non-relatives ? Enfin, si l’on postule que les habitudes de coopération et les solidarités facilitent l’émergence de projets de développement territorialisés alors quels possibles s’offrent aux territoires politiques où le tissu social se délite ou semble n’avoir jamais été présent ?
3 - Dynamiques relationnelles et inscriptions territoriales des processus d’innovation sociale
La polysémie de la notion d’innovation sociale a largement été démontrée dans différents travaux académiques (Klein et al. 2014). Cette polysémie peut être présentée selon deux courants conceptuels principaux. D’une part, nous trouvons une vision proche de l’entrepreneuriat social, proposant des activités économiques à finalité sociale dans le but de répondre à un ou plusieurs besoins sociaux non satisfaits dans l’état du marché et des politiques publiques (Besançon et al. 2013). D’autre part, il existe une conception de l’innovation sociale comme processus ascendant en provenance des acteurs de territoires dans le but d’apporter de nouvelles solutions face aux besoins sociaux en transformant un pan de la société ou en modifiant les relations sociales (Richez-Battesti et al. 2012). Cette polysémie traduit aussi l’existence des réalités différentes. Comment les dynamiques relationnelles peuvent être mobilisées comme clefs de lecture comparatives des implications des démarches d’innovation sociale selon ces deux courants de pensée ? En quoi l’analyse des relations entre les acteurs permet d’apprécier l’ambiguïté de cette polysémie dans l’émergence, la diffusion ou encore l’institutionnalisation de l’innovation sociale ?
Dans une perspective institutionnaliste, le processus d’innovation sociale est fortement marqué par sa dimension relationnelle à plusieurs niveaux : le territoire, la gouvernance, le développement du pouvoir d’agir, etc. Son inscription territoriale est notamment le fruit d’une mise en relation d’une diversité d’acteurs (public, privé, tiers secteur) réunis autour d’un objectif commun grâce à une forme de proximité (qu’elle soit géographique, organisationnelle ou en rapports avec des valeurs partagées). Dans ce cadre, dans quelles mesures l’analyse des dynamiques relationnelles permet-elle de rendre compte de ces réseaux territoriaux (Krauss & Tremblay, 2019) ? Des processus permettant la définition commune de l’objet de l’action collective ? Comment les dynamiques relationnelles peuvent proposer une nouvelle compréhension des modèles économiques issus de ces coopérations (proposant parfois des alternatives à la vision productiviste et principalement tournée vers la croissance à travers une hybridation des ressources monétaires, non monétaires et des relations marchandes et non marchandes) ? Dans le même sillon, comment les interactions sociales, empreintes de la socialité du territoire, façonnent et influencent les modalités de gouvernance des projets d’innovation sociale (Cary, 2019) et sa capacité de développement de pouvoir d’agir ? Ces questionnements proposent d’appréhender les processus d’innovation sociale et les trajectoires territoriales associés dans leur globalité à travers l’utilisation de l’analyse des dynamiques relationnelles ; autant d'interrogations qui peuvent s’apparenter à l’une ou l’autre des conceptions de l’innovation sociale, voire aux deux approches décrites ci-avant.
Bibliographie indicative
- Baudelle, G., Guy, C., & Mérenne-Schoumaker, B. (2011). Le développement territorial en Europe : Concepts, enjeux et débats, PU Rennes, 281p. https://doi.org/10.4000/tem.2057
- Becker H-S. (1985). Outsiders. Études de sociologie de la déviance. Éditions Métailié, Leçons De Choses , 250p.
- Beuret, J.-E., & Cadoret, A. (2015). "La participation citoyenne à l’action publique : Construire des décisions ou un capital pour l’action ?" Canadian Journal of Regional Science / Revue canadienne des sciences régionales, 38(1/3), pp. 21‑28.
- Besançon E., Chochoy N., Guyon T. (2013). L’innovation sociale. Principes et fondements d’un concept, L’Harmattan, 160p.
- Billaudeau, V., & Dewynter, C. (2015). "Contributions de l’ESS aux transformations sociales dans les territoires : Leviers ou freins ?" In E. Bioteau & K. Féniès-Dupont, Le développement solidaire des territoires : Expériences en Pays de la Loire, Presses universitaires de Rennes, pp. 61-72
- Cary, P. (2019). Consommer autrement … sans changer les institutions. L’exemple d’une coopérative lilloise, Géographie, Économie et Société. vol. 21/3, pp. 231-250 https://www.cairn.info/revue--2019-3-page-231.htm
- Colletis, G., & Pecqueur, B. (2005). Révélation de ressources spécifiques et coordination située, Économie et institutions, 6‑7, pp. 51‑74. https://doi.org/10.4000/ei.900
- Di Méo, G. (1998). Géographie sociale et territoires, coll. Fac-géographie, Travaux de l’Institut de Géographie de Reims, 320 p
- Fortin, M.-J., Chiasson, G., Flamand-Hubert, M., Yann, F., & L’Italien, F. (2016). Ressources naturelles, gouvernance et collectivités. Refonder le développement des territoires, Tendances&débats en développement régional, GRIDEQ, 231p.
- Grannec, M.-L., Salinas, M., Boudes, P., Selmi, A., & Ramonet, Y. (2017). Analyse des déterminants et des conséquences des conflits locaux, Économie rurale, n° 357-358(1), pp. 57‑71. https://www.cairn.info/revue--2017-1-page-57.htm
- Grosjean, N. & Crevoisier, O. (2003). Autonomie différenciée des systèmes de production territoriaux [*]. Revue d’Économie Régionale & Urbaine, avril(2), pp. 291-315 https://doi.org/10.3917/reru.032.0291
- Gumuchian, H. et al. (2003). Les acteurs, ces oubliés du territoire. Anthropos, 186p.
- Klein, J.-L., Laville J.-L, Moulaert F. (2014). L’innovation sociale, Coll. Sociologie économique, ERES, 246p.
- Klein J.-L., Pecqueur B., Koop K., Soussi S.-A. (2017). L’innovation sociale à l’épreuve du global. Un défi pour les acteurs, Presses Universitaires du Québec, Coll. Géographie contemporaine, 236p.
- Krauss, G., Tremblay D.-L. (2020). Tiers-lieux. Travailler et entreprendre sur les territoires : espaces de coworking, fablabs, hacklabs…, Presses universitaires de Rennes, Presses universitaires du Québéc, Coll. Espaces et territoires, 212p.
- Lafontaine, D. (2005). Le développement régional et territorial : Un nouveau paradigme ? Jalons pour un projet de recherche internationale comparative, In Université du Québec à Rimouski & Université du Québec à Rimouski (Éds.), Territoires et fonctions, pp. 347‑406.
- Loudiyi, S., Angeon, V., & Lardon, S. (2014). Capital social et développement territorial. Quel impact spatial des relations sociales ?, Colloque ESO “Espaces et Sociétés aujourd’hui”, Rennes, octobre 2004, 17p.
- Michel B. (2018). « Les quartiers créatifs : construction de clubs de travailleurs créatifs. Analyse croisée des quartiers du Panier (Marseille) et des Olivettes (Nantes) », Annales de Géographie, n° 721, pp. 227-253. https://doi.org/10.3917/ag.721.0227
- Moulaert, F., & Nussbaumer, J. (2008). La logique sociale du développement territorial, Presses de l’Université du Québec, 153p.
- Pierre, G., & Bioteau, E. (2017). L’ancrage territorial des coopératives de proximité en réponse à des besoins sociaux localisés, Études de cas dans l’Ouest français, Norois, n° 242(1), pp. 25‑37. https://doi.org/10.4000/norois.6035
- Pirotte, G. (2018). La notion de société civile, La Découverte, 128p.
- Richez-Battesti N., Petrella F., Vallade D. (2012). L’innovation sociale, une notion aux usages pluriels : quels enjeux et défis pour l’analyse, Innovations, vol. 2, n° 38, pp. 15-38. https://doi.org/10.3917/inno.038.0015
- Ripoll, F., & Veschambre, V. (2005). Le territoire des géographes. Quelques points de repère sur ses usages contemporains, In B. Cursente & M. Mousnier, Les territoires du médiéviste, Presses Univ. de Rennes, pp. 271‑291 http://books.openedition.org/pur/8198
- Talandier, M., & Davezies, L. (2009). Repenser le développement territorial ? : Confrontation des modèles d’analyse et des tendances observées dans les pays développés, La Documentation Française, 144p.
- Torre, A. (2015). Théorie du développement territorial. Géographie, économie, société, vol. 17(3), pp. 273‑288. https://doi.org/10.3166/ges.17.273-288
- Torre, A. (2018). Les moteurs du développement territorial. Revue d’Économie Régionale & Urbaine, Octobre(4), pp. 711‑736. https://doi.org/10.3917/reru.184.0711
- Vanier, M. (2009). Territoires, territorialité, territorialisation, Controverses et perspectives, Rennes, PUR, coll. « Espaces et territoires », 228 p.
Comité d'organisation
- HELLIER Emmanuelle, Professeure de Géographie et d’Aménagement de l’espace et d’urbanisme, ESO UMR 6590, Université de Rennes 2
- BIOTEAU Emmanuel, Maître de Conférence HDR en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- BILLAUDEAU Valérie, Maîtresse de Conférence en Sciences de l’Information et Communication, ESO UMR 6590, Polytech Angers
- MOREL-BROCHET Annabelle, Maîtresse de Conférence en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- AUBRY Nina, Doctorante en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- VERITE Oriane, Doctorante en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- VIGROUX Perrine, Doctorante en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- PRUGNEAU Jérôme, Professeur Agrégé de Géographie, associé UMR 6590, Université d’Angers
- BRETON Karine, Administratrice de l’UMR 6590, Université de Rennes 2
- LEBRUN Noémie, Gestionnaire de l’UMR 6590 ESO à Angers, Université d’Angers
Comité scientifique
- BAUDELLE Guy, Professeur de Géographie et d’Aménagement de l’espace et d’urbanisme, ESO UMR 6590, Université de Rennes 2
- DUHAMEL Philippe, Professeur de Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- FERRU Marie, Professeure de Géographie, RURALITES EA 2252, Université de Poitiers
- FLEURET Sébastien, Directeur de recherche CNRS, ESO UMR 6590
- FOURNIS Yann, Professeur en Sciences politiques, GRIDEQ, Université du Québec à Rimouski
- HELLIER Emmanuelle, Professeure de Géographie et d’Aménagement de l’espace et d’urbanisme, ESO UMR 6590, Université de Rennes 2
- LARDON Sylvie, Directrice de recherche INRA, Territoires UMR 1273, AgroParisTech
- PIERRE Geneviève, Professeure de Géographie, CEDETE EA 1210, Université d’Orléans
- SAGOT-DUVAUROUX Dominique, Professeur en Sciences économiques, GRANEM EA 7456, Université d’Angers
- BIOTEAU Emmanuel, Maître de Conférence HDR en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
- CARY Paul, Maître de Conférence HDR en Sociologie, CeRIES ULR 3589, Université de Lille
- GLÉMAIN Pascal, Maître de Conférences HDR en Sciences de Gestion Management et en Sciences économiques, LiRIS EA 7481Université de Rennes 2
- LONG Martine, Maîtresse de conférence HDR en Droit Public, CJB EA 4337, Université d’Angers
- BILLAUDEAU Valérie, Maîtresse de Conférence en Sciences de l’Information et Communication, ESO UMR 6590, Polytech Angers
- DRAGAN Alexandru, Maître de Conférence en Géographie, CDR-START, Université de l’Ouest de Timisoara
- KRAUSS Gerhard, Maître de conférence en Sociologie, ESO UMR 6590, Université de Rennes 2
- LEROUX Isabelle, Maîtresse de Conférences en Sciences économiques, GRANEM EA 7456, Université d’Angers
- LESSAULT David, Chargé de recherche CNRS, ESO UMR 6590
- LIEFOOGHE Christine, Maîtresse de conférence en Géographie, ULR 4477, Université de Lille
- MICHEL Basile, Maître de Conférence en Géographie, MRTE EA 4113, Université de Cergy
- MILIAN Johan, Maître de Conférence en Géographie et Aménagement, LADYSS UMR 7533, Université Paris 8
- MOREL-BROCHET Annabelle, Maîtresse de Conférence en Géographie, ESO UMR 6590, Université d’Angers
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