Les classes populaires de la métropole nantaise : un groupe social central, une géographie résidentielle doublement périphérique
Nicolas Raimbault, Christophe Batardy. Les classes populaires de la métropole nantaise : un groupe social central, une géographie résidentielle doublement périphérique. Atlas Social de la Métropole Nantaise, 2022, ⟨10.48649/asmn.737⟩. ⟨hal-04756699⟩
Dans les discours médiatiques et le débat public, les métropoles sont couramment décrites comme l’espace des classes supérieures. Pourtant, les classes populaires qui regroupent les ouvrier·e·s et les employé·e·s, soit près de 13 millions d’actifs en 2017 en France, un nombre globalement stable depuis 1982, représentent encore aujourd’hui la moitié de la population des métropoles françaises. Avec 45 % de sa population appartenant aux classes populaires, l’aire urbaine nantaise ne déroge pas à la règle. Leurs espaces s’inscrivent dans la mosaïque des clivages socioprofessionnels de la métropole nantaise.
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