-
Marc Aguert
-
Gilles Allègre
-
Jessy Barré
-
Bruno Mantel
Pauline Seiller ,
Mathieu Uhel ,
Daniel Veron ,
Étienne Walker
Daniel Veron
Pauline Seiller ,
Mathieu Uhel ,
Daniel Veron ,
Étienne Walker
Étienne Walker
Étienne Walker
Pauline Seiller ,
Mathieu Uhel ,
Daniel Veron ,
Étienne Walker
Étienne Walker
Mathieu Uhel
Les 5 derniers dépôts :
Daniel Veron
Les 5 derniers dépôts :
Étienne Walker
Les 5 derniers dépôts :
L’Université en perte de sens ? Adaptations et résistances du personnel face aux mutations institutionnelles
Marc Aguert, Gilles Allegre, Jessy Barré, Bruno Mantel, Pauline Seiller, et al.. L’Université en perte de sens ? Adaptations et résistances du personnel face aux mutations institutionnelles. Chroniques du Travail, 2025, 14. ⟨halshs-05047438⟩
À partir d’une enquête par questionnaires et entretiens menée dans le cadre de l’Observatoire des conditions de travail à l’université de Caen Normandie, cet article documente les expériences au travail du personnel de l’établissement, et plus spécifiquement la manière dont les agents et agentes se maintiennent dans l’activité en dépit de la dégradation de leurs conditions d’exercice. Explorant tout d’abord la variété des manifestations de cette « perte de sens » au travail, en fonction du corps (BIATSS ou enseignants-chercheurs notamment) et du statut d’emploi (fonctionnaire ou contractuel), l’article analyse ensuite les adaptations et résistances mises en œuvre face aux mutations institutionnelles. Ces adaptations peuvent prendre une dimension individuelle, s’appuyant notamment sur des formes de réorganisations de l’activité concrète et la valorisation du service public. Ces critiques et résistances peuvent aussi prendre parfois une dimension collective : dans les équipes ou au contact de sections syndicales, on observe des formes d’engagement des agents ou agentes visant à rompre avec des situations de travail dégradées. L’article cherche à comprendre en définitive comment se maintiennent ces formes d’engagement quand le travail semble ne plus avoir de sens.
À partir d’une enquête par questionnaires et entretiens menée dans le cadre de l’Observatoire des conditions de travail à l’université de Caen Normandie, cet article documente les expériences au travail du personnel de l’établissement, et plus spécifiquement la manière dont les agents et agentes se maintiennent dans l’activité en dépit de la dégradation de leurs conditions d’exercice. Explorant tout d’abord la variété des manifestations de cette « perte de sens » au travail, en fonction du corps (BIATSS ou enseignants-chercheurs notamment) et du statut d’emploi (fonctionnaire ou contractuel), l’article analyse ensuite les adaptations et résistances mises en œuvre face aux mutations institutionnelles. Ces adaptations peuvent prendre une dimension individuelle, s’appuyant notamment sur des formes de réorganisations de l’activité concrète et la valorisation du service public. Ces critiques et résistances peuvent aussi prendre parfois une dimension collective : dans les équipes ou au contact de sections syndicales, on observe des formes d’engagement des agents ou agentes visant à rompre avec des situations de travail dégradées. L’article cherche à comprendre en définitive comment se maintiennent ces formes d’engagement quand le travail semble ne plus avoir de sens.
Avec les mêmes mots-clefs
L’Université en perte de sens ? Adaptations et résistances du personnel face aux...
Être jeune (et) acteur des transformations de son quartier : appropriations, dét...
Rennes 2 pour les nouvelles étudiantes et les nouveaux étudiants, une exploratio...
Denise Hennequin
Juliette Gatel