Le programme POPSU Transitions "Changer d'échelles : la coopération territoriale face au défi climatique à Rennes et en Haute Bretagne", porté par l'Institut d’Études Politiques de Rennes et Rennes Métropole, s'intéresse à la façon dont l'épreuve du défi climatique, les transitions qu'il suscite ou accélère, produit une transformation des échelles de la coopération territoriale à Rennes et en Haute Bretagne. Au-delà d'un questionnement général, les activités de recherche conduites dans ce programme se déclinent selon 3 axes thématiques :

• Axe n° 1 : "Utilisation des ressources foncières et destination des sols",
• Axe n° 2 : "Évolution du tissu économique et spatialisation des activités",
• Axe n° 3 : "Gestion de l’eau et systèmes alimentaires".

Ce programme constitue l'une des actions du Contrat de Coopération Territorial entre Rennes Métropole et 15 EPCI voisins, dans le périmètre duquel prennent place les activités de recherche.

Parmi les activités de recherche pilotées par ESO au sein de ce programme, je coordonne la recherche "Tiers-lieux de travail hors métropoles : nouveaux points d'ancrage dans un système territorial coopératif" au sein de l'axe n°2 (Évolution du tissu économique et spatialisation des activités). Cette activité de recherche s'intéresse aux tiers-lieux de travail (espaces de coworking, adossés ou non à un tiers-lieux, incubateur, pépinière d'entreprise, Fablab, etc.) situés dans des espaces ruraux ou de faible densité (villages ou petites villes) en dehors des grands centres urbains mais pris dans un système relationnel et dans une dynamique coopérative avec ces derniers, afin de répondre aux questions suivantes :

• Dans quelle mesure les tiers-lieux de travail hors métropoles, constituent-ils des laboratoires vivants de la mise en œuvre des transitions sociétale, écologique et territoriale ?
• Comment ces tiers-lieux contribuent-ils à transformer, structurer, orienter les pratiques spatiales de leurs usagers vers des mobilités et des modes d'habiter plus durables ?
• De quelle façon l'émergence de ces lieux participe-t-elle à un rééquilibrage territorial à la faveur des espaces à la marge des métropoles et à la structuration de nouvelles relations centres-périphéries ?