Ce colloque proposera 4 sessions :
- La gare, espace d’innovation et d’expérimentation
- La gare comme interfaces
- Le quartier de gare : une nouvelle centralité ?
- Résider dans le quartier de gare
Ces quatre sessions de communications seront complétées par trois tables rondes qui rendront compte de ces effets à partir de mises en contexte géographique précises :
- Table ronde 1 : Quelles sont les mutations des gares et quartiers de gare du Grand Paris Express ?
- Table ronde 2 : Le renouveau des quartiers de gares dans les espaces périurbains et ruraux.
- Table ronde 3 : Le quartier de gare : une nouvelle centralité pour les acteurs de l’innovation ?
Cette première session "La gare, espace d’innovation et d’expérimentation" part du constat que de nombreuses gares deviennent de véritables laboratoires urbains d’innovation, d’expérimentation de démarches et de concepts technologiques, aménagistes et architecturaux liés aux transitions socio-écologiques, climatiques et énergétiques d’une part, au renforcement de leur centralité d’autre part.
Cette deuxième session "La gare comme interfaces" s’intéresse au rôle d’interface(s) que les gares jouent entre le réseau ferré et le territoire au contact de systèmes spatiaux d’échelles bien différentes dont les enjeux sont largement interdépendants entre eux. La gare apparaît comme une triple interface : entre gare et réseau (ferré) d’abord où la logique d’efficacité des parcours est cruciale pour conforter l’attractivité du mode ferroviaire (et tout particulièrement pour les gares directement connectées à la grande vitesse ferroviaire) ; entre la gare et son aire d’attraction où ce sont les enjeux d’accessibilité et d’articulation des réseaux les desservant qui priment ; entre la gare et la ville, enfin, qui positionnent la gare et ses quartiers proches au cœur d’enjeux d’aménagement majeurs. Ces derniers sont marqués par des opérations d’envergure qui ont contribué au renouveau de ces quartiers de gare initialement marginalisés au cours de la seconde moitié du XXe siècle.
Cette troisième session "Le quartier de gare : une nouvelle centralité ?" pose l’hypothèse du quartier de gare comme espace polarisant à l’échelle d’une agglomération. Le renforcement progressif de la dimension multifonctionnelle de ces quartiers, depuis les années 1980 grâce à l’avènement de la grande vitesse ferroviaire et à la tertiarisation progressive de l’économie française, semble concourir à l’accroissement de son attractivité. Aujourd’hui facteur de convergence de flux de différentes natures (de transport, d’individus), le quartier de gare constitue un espace où cohabitent acteurs privés et publics, résidents, actifs, commerçants et voyageurs, induisant une forte dynamique de restructuration urbaine. Cette mutation contribue de fait à restructurer l’environnement proche de la gare.
Si, dès le XIXe siècle, les quartiers de gare ont vu converger les flux de passagers et de marchandises dans un environnement marqué par le bâtiment « voyageurs », les entrepôts, les installations de maintenance ferroviaire, voire quelques hôtels et cafés, puis plus tard des commerces, la fonction résidentielle ne fut pas absente, pendant plus d’un siècle, des enjeux urbanistiques associés à l’aménagement des abords des gares. Le tournant tertiaire des années quatre-vingt, soutenu par des procédures de ZAC assurant la requalification des quartiers de gare, transforme le paysage urbain qui s’enrichit d’immeubles d’affaires mais ouvre également la voie aux premières grandes opérations de construction de logements collectifs privés et sociaux. Parallèlement, d’anciennes maisons ouvrières ont servi parfois de point d’appui à un processus de gentrification conférant aux quartiers de gare un changement de statut : d’espace à la marge, il devient un secteur prisé. Cette quatrième session "Résider dans le quartier de gare" cherche à analyser l’impact de ces opérations de régénération et de densification urbaine sur le marché immobilier résidentiel. Les abords de gare s’imposent-ils désormais comme de véritables quartiers de vie, parfois plus prisés pour la qualité de leurs aménités (nœud central de transports intra-urbains, services, commerces, espaces publics, etc.) que pour l’accessibilité immédiate à une offre ferroviaire interurbaine ?
Lundi 2 octobre
- 09:30 Accueil des participants
- 09:50 Mot d’introduction
- 10:00 Conférence introductive
- 10:30 Session 1
- 12:00 Déjeuner
- 13:30 Session 2
- 15:30 Pause
- 15:45 Session 3
- 17:30 Table ronde 1
Mardi 3 octobre
- 08:30 Session 4
- 10:15 Pause
- 10:30 Table ronde 2
- 11:30 Table ronde 3
- 12:30 Déjeuner
- 13:30 Visite de terrain - Quartier de gare du Mans
- 15:30 Conférence de clôture
- 16:15 Fin du colloque