Du Maroc à Huelva, les « dames de fraises ». D’une migration de survie à une agriculture de survie.
Cet article analyse le travail des saisonnières marocaines (les « dames de fraises »), employées dans les serres de fraises de la province de Huelva. Recrutées au Maroc par le biais de contrats temporaires, elles s’inscrivent dans un modèle de migration circulaire qui vise à satisfaire les besoins en main-d’œuvre tout en luttant contre l’immigration clandestine. Cette agriculture intensive nécessite une consommation excessive d’eau et le recours au produits chimiques. La région de Huelva est également marquée par la présence d’industries pétrochimiques situées à proximité des serres et de sites protégés. Cela soulève des questions sur la viabilité de ce modèle agricole à long terme, ses impacts écologiques, et les conséquences sur la santé des migrantes.
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