- Momar Diongue
- Arnaud Lepetit , Anne Ouallet
- Sandrine Depeau , Colin Kerouanton , Arnaud Lepetit , Boris Mericskay
- Arnaud Lepetit , Anne Ouallet
- Sandrine Depeau , Hélène Bailleul , Benoît Feildel , Colin Kerouanton , Arnaud Lepetit , Boris Mericskay
Arnaud Lepetit
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Les marqueurs spatiaux du religieux comme témoins de la production urbaine : l’exemple de la ville de Rufisque (Sénégal)
Momar Diongue, Arnaud Lepetit, Anne Ouallet. Les marqueurs spatiaux du religieux comme témoins de la production urbaine : l’exemple de la ville de Rufisque (Sénégal). Congrès de fondation de l'Association Internationale de Géographie Francophone, AIGF, Jun 2023, RABAT, Maroc. ⟨halshs-04291011⟩
L’objet de cette communication est d’interroger l’inscription du fait religieux dans les espaces publics au Sénégal à partir d’une cartographie originale des marqueurs spatiaux du religieux dans la ville de Rufisque, ville « laïque » et d’histoire. Aujourd’hui, le fait confrérique semble devenu l’un des principaux facteurs de la production urbaine. Par ses territorialités, il marque la ville sénégalaise dans ses paysages, ses ambiances et sa morphologie urbaine (Diongue et Timera, 2016). L’inscription spatiale de ce fait confrérique permet de suivre l’empreinte du religieux et les territorialisations en cours, et finalement d’analyser les liens avec la fabrique de la ville. Le protocole méthodologique élaboré a permis une collecte exhaustive de l’ensemble des marqueurs spatiaux à caractère religieux, géolocalisés dans l’espace public rufisquois. Le dispositif repose également sur une grille d’observation permettant leur catégorisation typologique (lieux d’expressions religieuses, enseignes commerciales, graffitis, etc.) et leur description sémantique (caractérisation de l’affichage ou de l’affiliation confrérique, etc.). Structurés dans une base de données, ces marqueurs sont intégrés dans un système d’information géographique pour produire des indicateurs et des représentations cartographiques afin notamment, d’analyser les coprésences, les hiérarchies et les autres « interrelations » entre religions ou confréries. Des territorialités sont ainsi mises en évidence à partir des premières analyses spatiales des marqueurs collectés. Elles nous donnent des clés de lecture de la ville à travers ses fonctions, sa structuration, ses centralités et nous renseignent quant à la production urbaine à Rufisque. Au-delà, ce sont des pistes pour faire une lecture de la gouvernementalité urbaine et du rapport au politique notamment dans des formes de constructions qui intègrent le politique par le bas (initiatives citoyennes, etc.).
L’objet de cette communication est d’interroger l’inscription du fait religieux dans les espaces publics au Sénégal à partir d’une cartographie originale des marqueurs spatiaux du religieux dans la ville de Rufisque, ville « laïque » et d’histoire. Aujourd’hui, le fait confrérique semble devenu l’un des principaux facteurs de la production urbaine. Par ses territorialités, il marque la ville sénégalaise dans ses paysages, ses ambiances et sa morphologie urbaine (Diongue et Timera, 2016). L’inscription spatiale de ce fait confrérique permet de suivre l’empreinte du religieux et les territorialisations en cours, et finalement d’analyser les liens avec la fabrique de la ville. Le protocole méthodologique élaboré a permis une collecte exhaustive de l’ensemble des marqueurs spatiaux à caractère religieux, géolocalisés dans l’espace public rufisquois. Le dispositif repose également sur une grille d’observation permettant leur catégorisation typologique (lieux d’expressions religieuses, enseignes commerciales, graffitis, etc.) et leur description sémantique (caractérisation de l’affichage ou de l’affiliation confrérique, etc.). Structurés dans une base de données, ces marqueurs sont intégrés dans un système d’information géographique pour produire des indicateurs et des représentations cartographiques afin notamment, d’analyser les coprésences, les hiérarchies et les autres « interrelations » entre religions ou confréries. Des territorialités sont ainsi mises en évidence à partir des premières analyses spatiales des marqueurs collectés. Elles nous donnent des clés de lecture de la ville à travers ses fonctions, sa structuration, ses centralités et nous renseignent quant à la production urbaine à Rufisque. Au-delà, ce sont des pistes pour faire une lecture de la gouvernementalité urbaine et du rapport au politique notamment dans des formes de constructions qui intègrent le politique par le bas (initiatives citoyennes, etc.).