Les sociétés occidentales connaissent depuis les années 1970 des mouvements d’acteurs de la société civile de plus en plus politisés. Les rapports de groupes d’actions collectives aux espaces et territoires sont devenus un enjeu de recherche en géographie, dans la mesure où ils interrogent les nouvelles modalités de la fabrique des territoires, comme construit d’acteurs en interaction. Les communautés de pratique sont des groupes constitués autour de l’innovation et de la valorisation de leur pratique. Questionner ces groupes comme objet d’étude en géographie constitue le premier objectif de cette thèse. Pour développer les éléments de cette réflexion, les objectifs de cette étude sont d’interroger les communautés de pratique dans leurs rapports aux espaces, leur capacité éventuelle à influer sur la construction de politiques publiques, à innover et à participer à des dynamiques de développement territorial. Pour élaborer ces analyses, la thèse s’intéresse au cas des groupes d’artistes urbains dans la métropole nantaise et leur prise en compte par les acteurs publics locaux, comme ressource potentielle participant au développement par la culture qui y existe.
Du
au
soutenance le :
Discipline :
Géographie
Affiliation :
Université d'Angers
École doctorale :
Financement :
Contrat Doctoral Université
Direction / co-direction :