Les jardins ouvriers sont essentiellement populaires, leurs appropriations sociales demeurent pendant longtemps homogènes. Les bouleversements de la société récemment conduisent à de véritables changements sociaux dans les profils des bénéficiaires de parcelles de jardin familial. Ainsi, depuis une quinzaine d’années, les associations accueilleraient des ménages issus de catégories sociales moins populaires, des ménages plus jeunes, des personnes issues de l’immigration récente mais aussi des femmes, particulièrement caractéristiques de ces transformations. La communication, basée sur un travail de thèse en cours - sur les jardins familiaux de trois agglomérations normandes - vise à interroger la place qu’occupent ces femmes dans ces espaces. Y a-t-il des distinctions entre elles ? Qu’en est-il de leur investissement dans la vie associative ? Comment ces transformations d’appropriations sociales se traduisent-elles dans l’espace ?