Les réseaux urbains centralisés (politiquement et spatialement) et technologisés sont partout remis en cause : par manque de moyens dans les pays du Sud, pour aller vers une transition écologique et une économie circulaire dans les pays du Nord. La notion nouvelle de “low-tech” se retrouve donc au cœur de ces processus, sans être pour autant définie scientifiquement.

Ce projet de recherche vise à en comprendre les contours et les appropriations par les territoires. Sous cet angle, il semble que les pays du Sud aient développés des approches innovantes (par nécessité), qui tendent à être récupérées par ceux du Nord. La recherche portera donc sur les pays européens afin d’y appréhender un phénomène nouveau : les transferts de low-tech depuis les Sud.

Ce projet vise à structurer un réseau de chercheurs sur les low-tech dans l’aménagement du territoire et les services urbains, au sein de l’UMR ESO puis dans l’ensemble de la communauté scientifique.