Du au
Porteur : Hélène Beraud
Laboratoire : Lab'Urba
Financement : COMEX URL

La période de confinement liée à la crise sanitaire du printemps 2020 a vu les missions du service de gestion des déchets se recentrer, sur beaucoup de territoires, autour des seules actions d’élimination des déchets, délaissant face à l’urgence de la réorganisation du service les autres actions de valorisation et de prévention des déchets . Par ailleurs, des publications mettent en évidence dans la période après confinement des changements de pratiques dans les habitudes de consommations : un recours accru à des produits locaux, une baisse de l’achat en vrac … En outre, sans que cela ne soit encore quantifié, la consommation d’emballages plastiques et de textiles sanitaires (incluant les masques de protection) a très fortement augmenté. Ces pratiques de consommation sont susceptibles de modifier le gisement de déchets produits sur un territoire et ces évolutions ne sont pas neutres pour les acteurs de la gestion des déchets.

Dans quelle mesure le service public de gestion des déchets évolue et réévalue ses priorités en cette période de crise ? Quelles ont été les conséquences de ces évolutions sur le nettoiement urbain ?

Le projet propose :

1. de mesurer les évolutions du gisement de déchets en lien avec les évolutions des modes de consommation et des produits consommés (incluant des déchets nouveaux tels que les masques) ;

2. d’analyser la manière dont les acteurs en charge de la gestion des déchets et du nettoiement (collectivités compétentes, gestionnaires d’installation de traitement, animateur de dispositifs décentralisés,…) adaptent leur stratégies, leurs actions à ces évolutions ;

3. de comprendre en quoi la restructuration des filières nationales et internationales a eu un impact sur l’organisation même des services urbains de gestion des déchets.

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