La question des jeunes isolé.es étranger.es est devenue depuis 2014 un enjeu politique et social de premier plan en Loire-Atlantique. Territoire situé historiquement à l’écart des migrations juvéniles, il a connu une forte augmentation du nombre de ces mineur.es exilé.es au sein de ses effectifs de protection de l’enfance. Entre protection et rejet, ces jeunes se retrouvent pris.es en étau face à leur désir d’avenir et au morcellement de leur trajectoire institutionnelle.
La question des jeunes isolé.es étranger.es est devenue depuis 2014 un enjeu politique et social de premier plan en Loire-Atlantique. Territoire situé historiquement à l’écart des migrations juvéniles, il a connu une forte augmentation du nombre de ces mineur.es exilé.es au sein de ses effectifs de protection de l’enfance. Entre protection et rejet, ces jeunes se retrouvent pris.es en étau face à leur désir d’avenir et au morcellement de leur trajectoire institutionnelle.
La question des jeunes isolé.es étranger.es est devenue depuis 2014 un enjeu politique et social de premier plan en Loire-Atlantique. Territoire situé historiquement à l’écart des migrations juvéniles, il a connu une forte augmentation du nombre de ces mineur.es exilé.es au sein de ses effectifs de protection de l’enfance. Entre protection et rejet, ces jeunes se retrouvent pris.es en étau face à leur désir d’avenir et au morcellement de leur trajectoire institutionnelle.
Le projet d’entrepôt XXL d’Amazon a été successivement annoncé sur trois zones d’activités économiques à l’extérieur de Nantes Métropole : au Nord, à l’Est puis au Sud. Décrypter les débats qui ont émergé autour de ces trois sites permet de dévoiler les processus de politisation des enjeux de l’aménagement des espaces économiques dans les périphéries de la métropole nantaise.
Le projet d’entrepôt XXL d’Amazon a été successivement annoncé sur trois zones d’activités économiques à l’extérieur de Nantes Métropole : au Nord, à l’Est puis au Sud. Décrypter les débats qui ont émergé autour de ces trois sites permet de dévoiler les processus de politisation des enjeux de l’aménagement des espaces économiques dans les périphéries de la métropole nantaise.
Le projet d’entrepôt XXL d’Amazon a été successivement annoncé sur trois zones d’activités économiques à l’extérieur de Nantes Métropole : au Nord, à l’Est puis au Sud. Décrypter les débats qui ont émergé autour de ces trois sites permet de dévoiler les processus de politisation des enjeux de l’aménagement des espaces économiques dans les périphéries de la métropole nantaise.
« Premières de corvées » dans les hôpitaux ou les commerces, les travailleuses ont été mises en lumière pendant la crise sanitaire, comme en témoigne notamment le film Debout les femmes de François Ruffin. Cette reconnaissance – toute relative – souligne l’invisibilité qui touche les femmes de classes populaires habituellement. En s’intéressant de près à plusieurs catégories d’employées hautement féminisés, cette planche vise à mieux saisir leur place dans la métropole nantaise et leur expérience de celle-ci.
« Premières de corvées » dans les hôpitaux ou les commerces, les travailleuses ont été mises en lumière pendant la crise sanitaire, comme en témoigne notamment le film Debout les femmes de François Ruffin. Cette reconnaissance – toute relative – souligne l’invisibilité qui touche les femmes de classes populaires habituellement. En s’intéressant de près à plusieurs catégories d’employées hautement féminisés, cette planche vise à mieux saisir leur place dans la métropole nantaise et leur expérience de celle-ci.
« Premières de corvées » dans les hôpitaux ou les commerces, les travailleuses ont été mises en lumière pendant la crise sanitaire, comme en témoigne notamment le film Debout les femmes de François Ruffin. Cette reconnaissance – toute relative – souligne l’invisibilité qui touche les femmes de classes populaires habituellement. En s’intéressant de près à plusieurs catégories d’employées hautement féminisés, cette planche vise à mieux saisir leur place dans la métropole nantaise et leur expérience de celle-ci.
À Nantes comme ailleurs, l’agir urbanistique de ces dernières décennies érige le principe de densification comme une des solutions opérationnelles les plus légitimes pour construire la « ville durable » et lutter contre la hausse des prix du foncier ou l’étalement urbain. Pour certains groupes d’habitant·e·s, l'acceptabilité de ce registre ne va pas de soi et l’atterrissage de ces programmes peut provoquer de vives tensions. La controverse portée par le collectif des coteaux du Bois-Hardy nous permet d’illustrer ces oppositions à la fois environnementales et démocratiques.
À Nantes comme ailleurs, l’agir urbanistique de ces dernières décennies érige le principe de densification comme une des solutions opérationnelles les plus légitimes pour construire la « ville durable » et lutter contre la hausse des prix du foncier ou l’étalement urbain. Pour certains groupes d’habitant·e·s, l'acceptabilité de ce registre ne va pas de soi et l’atterrissage de ces programmes peut provoquer de vives tensions. La controverse portée par le collectif des coteaux du Bois-Hardy nous permet d’illustrer ces oppositions à la fois environnementales et démocratiques.
Si la croissance démographique de l’aire urbaine de Nantes a été particulièrement rapide ces dernières décennies, l’onde de croissance s’est reportée sur les périphéries, confortant d’abord une banlieue qui a émergé au cours de la seconde moitié du XXe siècle, avant de s’étendre à la couronne périurbaine à partir des années 1970. Les oscillations de cette onde sont observées selon une double dimension, spatiale et diachronique, et s’inscrivent dans un contexte quelque peu singulier, car contrairement à bien d’autres agglomérations, la ville-centre de Nantes gagne plus d’habitants qu’elle n’en perd par les flux migratoires.
Si la croissance démographique de l’aire urbaine de Nantes a été particulièrement rapide ces dernières décennies, l’onde de croissance s’est reportée sur les périphéries, confortant d’abord une banlieue qui a émergé au cours de la seconde moitié du XXe siècle, avant de s’étendre à la couronne périurbaine à partir des années 1970. Les oscillations de cette onde sont observées selon une double dimension, spatiale et diachronique, et s’inscrivent dans un contexte quelque peu singulier, car contrairement à bien d’autres agglomérations, la ville-centre de Nantes gagne plus d’habitants qu’elle n’en perd par les flux migratoires.
Nantes fait partie des aires urbaines françaises les plus dynamiques démographiquement, témoin de la vigueur du processus de métropolisation qui profite tout particulièrement aux villes de l’ouest et du sud de l’Hexagone. Une déconcentration résidentielle s’est opérée au sein de l’aire urbaine nantaise, sous l’effet de la croissance de la population dans les communes de banlieue, puis de la couronne périurbaine. Contrairement à bien d’autres agglomérations, la ville-centre de Nantes gagne cependant plus d’habitants qu’elle n’en perd par les flux migratoires, en raison de la croissance régulière du nombre de logements construits.
La région Pays de la Loire est une des premières régions françaises concernées par des dynamiques d’étalement urbain d’après les travaux du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et d’aménagement). En Loire-Atlantique, les franges rurales de l’aire urbaine nantaise contribuent fortement à la production de logements en habitat diffus en bénéficiant d’un effet de report, lié à la diminution du foncier disponible au sein de l’aire urbaine. Dans ce contexte, le marché de la maison individuelle est organisé autour de l’intervention d’une grande diversité d’opérateurs fonciers.
Le système de dénomination des rues s’inscrit dans une société patriarcale et a engendré dans nos rues une majorité de noms d’hommes. À ce jour, seules 223 rues sur plus de 3 200 portent un nom de femme à Nantes. Parmi ces noms de rues, des catégories spécifiquement féminines se distinguent. Des discriminations systémiques autres que le sexisme apparaissent. Penchons-nous sur qui sont les femmes représentées et qui sont celles qui ne le sont pas dans les rues de Nantes.
S’ils paraissent anodins, quotidiens, les noms de rues sont l’une des matérialisations les plus tangibles des inégalités de genre dans la ville. Ce sont des messages symboliques et historiques forts, qui peuvent aussi bien inspirer les passant·e·s qu’être ignorés. Les guerres et leurs « héros », entre autres positions de pouvoir occupées par des hommes, se sont fait une place indéniable sur nos plaques au détriment d’autres types de figures. Qu’est-ce que cela raconte de l’espace public ? Cette première planche se propose de développer la question de l’inégalité homme/femme.
Depuis une quinzaine d’années, Nantes accumule les prix, trophées et labels territoriaux décernés aux villes dont les politiques sont jugées exemplaires. L’essor de ces distinctions dans la boite à outils de l’Union Européenne et de l’État invite à s’interroger sur l’évolution des relations entre niveaux de gouvernement dans la conception des politiques territoriales, ainsi que sur les ressources qui ont permis à Nantes de devenir une ville modèle, reconnue comme telle à l’échelon national et européen.
Plus de 30 000 appartements ont été vendus au sein de Nantes Métropole sur la période 2000-2012, et ces derniers étaient plus ou moins spacieux, mais aussi plus ou moins anciens, proposaient ou non des places de parking, se situaient à tel ou tel étage, etc. Dans quelle mesure ces caractéristiques fabriquent-elles les prix immobiliers ? L’offre contrastée d’appartements dessine-t-elle une géographie homogène ? C’est à ces deux questions que s’attèle cette planche.
Entre 2000 et 2012, plus de 30 000 appartements ont été vendus au sein de Nantes Métropole. Si 95 % des acquéreur·ses sont des particuliers qui achètent pour occuper ces logements comme résidence principale, secondaire ou bien pour « investir dans la pierre », le reste des transactions d’appartements renvoie à d’autres acteur·trices des mondes urbains et correspond à différents usages que cette planche documente.