Le projet REUSE se fixe 3 objectifs :

1/ Pour conserver aux humanités numériques leur caractère d’« espace de dialogue », il conviendrait de mettre en évidence des procédés numériques permettant de répondre à des questions disciplinaires et transversales, des voies d’accès simplifiées à ces procédés et des possibilités de réutilisation, de mutualisation et de collaboration autour des données SHS au niveau régional et national, c’est-à-dire d’actualiser le principe de « réutilisation » du FAIR.
 

2/ Il conviendrait ainsi d’accompagner la capitalisation des pratiques et données de recherche en humanités numériques développées à partir des premières expérimentations du champ, aujourd’hui suffisamment matures pour que l’on puisse proposer des retours d’expérience. En ce sens, ce projet de séminaire se place plutôt du côté de la communication scientifique et de la diffusion de la recherche (auprès des pairs) que du côté de l’expérimentation.
 

3/ Ces deux premiers objectifs en servent un troisième qui relève de la structuration de la recherche, et ce à différentes échelles : il s’agit autant de poursuivre les travaux engagés dans le cadre de la communauté SoNum de la MSH Ange-Guépin que de favoriser l’intégration de ses acteurs aux infrastructures plus éloignées du terrain (en particulier dans le champ de la communication scientifique et de la gestion des données).

L’enjeu est triple. L’accès au patrimoine culturel et aux archives, la représentation des données et le renouvellement des pratiques de communication de la recherche sont ici combinés.

Ce projet ambitionne de fédérer 6 laboratoires (L’AMO, CIRPALL, ESO, LS2N, 3L.AM, LARA) et 8 Disciplines (Etudes littéraires, Géographie, Sciences du numérique, Histoire de l’art, Philosophie, Etudes anglophones, Etudes germaniques, Etudes italiennes), afin de renforcer des collaborations existantes et dégager des perspectives à plusieurs échelles.

Les axes de travail de REUSE sont les suivants :

• Standards
• Partage des standards
• Réflexion sur la mise en œuvre des principes FAIR et en particulier « REUSABLE DATA »
• Réflexion sur la place de la « scholarly communication » dans les pratiques de recherche et à leur découplage ou à leur combinaison
• Traitement et valorisation des archives