Par-delà le sort réservé aux ateliers ferroviaires qui cessent pour l’essentiel leur activité en 2013, une question se pose désormais pour les acteurs concernés, notamment Le Mans Métropole et la SNCF : quel avenir pour le site de 110 hectares sur lesquels ces ateliers se situent ?
En quoi la baisse des effectifs de la classe ouvrière et le recul des activités industrielles au cours des quarante dernières années ont-elles modifié la réalité socio-spatiale de l’agglomération mancelle ?
Les élections municipales de 2020 se sont déroulées dans un contexte de pandémie (Covid-19) doublé d’une progression spectaculaire de l’abstention (2014-2020). Quelles sont les caractéristiques du paysage électoral manceau ? Quelle légitimité pour les vainqueurs ?
Les inégalités écologiques peuvent être caractérisées par une empreinte écologique (c’est-à-dire une incidence sur l’environnement) qui diffère selon les classes socio-économiques considérées et par une empreinte énergétique elle aussi très variable. Plus le niveau de richesse des ménages est élevé, plus la consommation d’énergie sous forme directe (carburants, chaleur, électricité) et indirecte (énergie grise produite pendant la fabrication ou le rejet d’un bien) l’est également, impactant ainsi fortement l’environnement. Ce phénomène peut être observé à travers les quantités d’énergie consommées par les habitants de la ville du Mans, de la région mancelle, mais aussi de n’importe quelle ville ou région du monde.
Les inégalités environnementales et les inégalités écologiques sont des résultantes et des paramètres récurrents de la gestion des déchets à travers le monde. Les principaux territoires de production de déchets sont ainsi les pays, les régions ou les quartiers les plus riches (inégalités écologiques). À l’inverse, les déchets sont toujours envoyés pour leur traitement vers les espaces les plus pauvres (inégalités environnementales). Les mêmes logiques sont observées dans la région mancelle.
« Enceinte romaine (candidate UNESCO) » : la candidature portée par la ville du Mans figure désormais sur la signalétique urbaine, témoin du processus engagé depuis 2015 pour obtenir la prestigieuse reconnaissance de ce patrimoine fortifié, autrefois perdu de vue mais aujourd’hui associé à l'image de la ville. Un nouveau programme de recherches de l’université du Mans, Mumatourisme (CReAAH et ESO Le Mans, 2020-2022), s'intéresse aux dynamiques touristiques associées à cette démarche.
L'Atlas social de la métropole du Mans est un projet qui fédère un collectif de chercheuses et chercheurs en sciences sociales. Le projet compile une collection de planches thématiques. Les différents textes en ligne visent à fournir au grand public un éclairage distancié des réalités territoriales de la métropole mancelle.