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Maxime Guinepain
Des mobilités normales aux mobilités normées. Étude croisée des déplacements quotidiens et du positionnement social à l'aide des Enquêtes Ménages-Déplacements
Cette communication a pour objectif d’éprouver quelques premières hypothèses sur la façon dont les mobilités quotidiennes ordinaires se recoupent avec les rapports sociaux qui structurent la société. Ce terme de « se recouper » permet de formuler une hypothèse à double-sens : les structures sociales se reflètent dans les activités et les déplacements des gens, tandis que ceux-ci contribuent à les reproduire. En effet, nos déplacements quotidiens nous mettent en relation avec d’autres personnes, transforment nos représentations de notre environnement social et spatial, et sont informés par des normes qui nous situent (Sheller et Urry, 2006). Tout en exprimant des rapports de pouvoir, les conditions dans lesquelles nous pouvons nous déplacer donnent forme aux univers sociaux qui nous sont ou nous semblent accessibles ou non. À travers cette exploration de la dimension spatiale des inégalités, les mobilités font donc pleinement partie des questionnements posés par certain·es chercheur·ses autour de ce qu’on appelle parfois les « effets de lieu » (Ramadier, 2007), même si, en l’occurrence, elles peuvent conduire à réinterroger le caractère ponctuel impliqué par cette notion de « lieu » (Vallée, 2021).
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