La communication interroge les catégories utilisées en sociologie rurale, en soulignant certaines limites dès lors que l’on cherche à comprendre les usagers de l’espace rural. A travers l’exemple des usages récréatifs de l’espace agricole, les distinctions entre propriétaire et exploitant, entre exploitants intégrés et alternatifs, entre ruraux et citadins, etc, trouvent des limites. D’autres distinctions, s’appuyant sur les parcours biographiques, sur le rapport aux lieux, sur les capacités de participer aux interactions sociales, semblent plus pertinentes : rapports de genre, rapports de voisinage, rapports d’altérité tracent de nouvelles hypothèses.

This paper examines the categories used in rural sociology, highlighting certain limitations when seeking to understand the users of rural areas. Using the example of recreational use of agricultural land, the distinctions between owner and farmer, between integrated and alternative farmers, between rural and urban dwellers, etc., reach their limits. Other distinctions, based on biographical paths, relationships with places, and the ability to participate in social interactions, seem more relevant: gender relationships, neighbourhood relationships, and relationships of otherness, all point to new hypotheses.