À partir des années 1960, le château est réinvesti par les sociétés occidentales, suite au développement périurbain et à l’essor des résidences secondaires. Les héritiers restaurent le domaine ancestral grâce aux nouveaux revenus dont ils bénéficient, autre que ceux de la terre : l’entretien du château est considéré alors comme un placement rentable de long terme car la demeure symbolise, davantage que la terre, l’héritage social du propriétaire. En parallèle a commencé à se développer l’hôtellerie en château, avec la chaîne « Relais et Châteaux », fusion en 1975 de « Relais de campagne » (1954), « Châteaux-Hôtels » (1962) et « Relais gourmand » (1972). L’activité golfique s’était déjà intéressée à la présence des châteaux mais la deuxième moitié du 20e siècle, dans ce cadre, revêt de nouveaux enjeux, en accentuant le retour du château par les activités de loisirs. Cette communication propose d’investiguer ces perspectives, jusqu’au milieu des années 2010, quand surviennent d’autres attentes en lien avec la biodiversité et l’environnement (prolongation partielle de notre sujet d’ailleurs), en s’appuyant sur quelques témoignages, les sources orthophotographiques, les outils de communication (en particulier les sites Internet dans leur évolution), à partir d’exemples issus de domaines golfiques de l’Ouest de la France.