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Réseau international et pluridisciplinaire regroupant des universitaires et professionnels de sciences sociales (géographie), sciences naturelles (Biologie) et ingénieur·es paysagistes, pour étudier le végétal dans les villes d’Alger, Marrakech, Sousse, Dakar, Saint Louis, Toliara et Antananarivo.

Face à l’offre de végétal public très en deçà de la très forte demande des habitants, un processus de végétalisation privée informelle des trottoirs s’est développé ces dernières années dans la plupart de ces villes. Si les préoccupations écologiques ne semblent pas être le moteur de ces actions, elles peuvent être assimilées à une forme d’alternative environnementale, et de revendication et de mobilisation individuelle socio-environnementale. Elles dénotent aussi d’un assouplissement de la maîtrise de l’espace public par les pouvoirs publics tolérant en un statu quo, les transgressions des particuliers tant qu’ils restent dans des limites acceptables, même si cela créé de réelles gênes aux mobilités.

 

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