Coopérer pour employer : l’employeurabilité des EBE en question(s) ?
Jennifer Urasadettan, Pascal Glémain. Coopérer pour employer : l’employeurabilité des EBE en question(s) ?. 24èmes rencontres du Réseau Inter- Universitaire de l'Economie Sociale et Solidaire (RIUESS) sur "l'ESS au travail", May 2025, Lyon, France. ⟨halshs-05294655⟩
L’expérimentation TZCLD aboutit à sa deuxième phase d’expérimentation en 2026. Des démarches d’évaluation ont été engagé par le fonds Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée et la DARES en vue de comprendre l’utilité sociale d’une part et la soutenabilité économique et entrepreneuriale du dispositif d’autre part. Dans le cadre d’une action spécifique financée par l’université Rennes 2 et appuyée par la Maison des sciences humaines de haute Bretagne, le projet de recherche « coopération pour le droit à l’emploi » vise à analyser la spécificité du rôle d’employeur des EBE, qui repose sur l’idée que le chômage provient moins d’un manque d’employabilité des individus que d’une faible employeurabilité des entreprises, ou capacité à gérer les emplois créés. Dans ce cadre, il revient à l’employeur (ici l’EBE ou entreprise à but d’emploi) de créer des emplois ad hoc pour embaucher les chômeurs volontaires (Béraud et Higelé, 2020). Créer un emploi en partant de ce que sait faire l’individu nécessite donc une coopération étroite entre la direction de l’EBE et le salarié. Cette capacité à créer de la coopération constitue à ce titre un des traits distinctifs de l’employeurabilité des EBE. Nos questions initiales seront donc les suivantes : Comment l’EBE et ses salariés coopèrent-ils pour créer l’emploi de ces dernières ?