Cet état des lieux démarre avec deux observations : 1° - les espaces d’apprentissage universitaire ne sont pas majoritairement appréhendés par des géographes. Ils intéressent d’abord les chercheurs travaillant sur les pédagogies du supérieur et notamment le numérique. Le mot espace peut être alors être employé comme un terme générique, ne renvoyant pas spécifiquement au concept géographique ou n’étant pas traité comme tel ; 2° - cet intérêt relativement nouveau pour les espaces universitaires s’inscrit dans l’évolution de l’université : la nécessité d’un renouvellement des pratiques enseignantes, d’un engagement actif des étudiants dans leurs apprentissages, l’émergence de nouvelles questions comme celles de l’inclusion, du genre, l’ouverture et la démocratisation des Universités, etc. La revue de travaux est organisée en trois temps : 1° - les entrées par lesquelles se font les recherches : le patrimoine, le numérique, l’accessibilité, l'aménagement des territoires, la politique universitaire et la socialisation étudiante, les mobilités ; 2° - les espaces universitaires : les salles de classe, l’importance de tous les espaces universitaires, celle des espaces hors université ; 3° - une appréhension plurielle de l’espace : espace social, espace pédagogique espace approprié.