La thématique de cet article s’inscrit dans le cadre de l’interrogation de la mémoire des institutions relativement à l’importance des documents dans le cadre de l’élaboration des politiques publiques. L’analyse rétrospective concerne la période de 2011 à 2019 et porte sur un corpus constitué de trois cent soixante-douze (372) documents hétérogènes et dix (10) entretiens semi-directifs dont huit (8) avec des acteurs institutionnels et deux (2) avec des acteurs communautaires dans le cadre de la communication de prévention. Les résultats mettent en avant la complexité des archives des institutions en charge de la prévention. Il est également question de l’importance des archives informelles dans le cadre de la reconstitution de l’information mais aussi d’une dimension prégnante de l’oralité qui complète et se substitue au document.

The theme of this article is to examine the memory of institutions in relation to the importance of documents in the development of public policy. The retrospective analysis covers the period from 2011 to 2019 and is based on a corpus of three hundred and seventy-two (372) heterogeneous documents and ten (10) semi-structured interviews, eight (8) of which were with institutional prevention managers and two (2) with community prevention officers. The results highlight the complexity of the archives of institutions responsible for prevention. The importance of informal archives in the reconstruction of information is also discussed, as is the pervasive dimension of orality, which complements and replaces the document.