Le présent projet de thèse s’inscrit dans deux contextes, celui de la participation de la nature à une ville plus soutenable mais aussi celui du développement et de l’attractivité du Grand Ouest français (Bretagne historique).
Les recherches sur les aménités de la nature, notamment en ville, sont foisonnantes car ces préoccupations ne sont pas nouvelles et les bienfaits de cette végétalisation ont été prouvés (qualité de l’air, gestion des eaux pluviales …).
La nécessité de protéger le végétal a engendré la création de politiques de préservation et l’évolution des réglementations locales. Mais l’arbre est à la fois un représentant de cette nature mais est également souvent l’oublié, celui qui gêne l’expansion urbaine et dérange le voisinage. Ainsi, la réalité de cette préservation reste une question complexe à aborder, en particulier dans le processus d’aménagement.
Ce projet de recherche visera à comprendre l’influence des injonctions à préserver la nature, plus particulièrement les arbres, sur la pratique des promoteurs immobiliers et des services d’urbanisme qui délivrent les autorisations. Cette thèse étudiera également le degré d’évolution des pratiques des aménageurs, au regard d’une actualité qui traite des dangers du réchauffement climatique et de l’intérêt de préserver les arbres.
Il s’agira de mieux comprendre les processus qui conduisent à l’existence de la canopée urbaine dans des villes en développement. L’arbre sera abordé pour lui-même et par son environnement proche (nature, usage, …). Les petites et moyennes opérations seront au cœur des recherches, notamment des cas sur du parcellaire de 500 à 5 000m², c’est-à-dire de l’habitat individuel avec jardin qui évolue vers du collectif en Bretagne historique.